MARCELLE GOURMELON (1924-1943)

LA VIE VOLEE D’UNE JEUNE ARPAJONNAISE

MORTE A AUSCHWITZ A 19 ANS

Edition 2

Alain BOUYSSY

 

Marcelle Gourmelon, née à Paris le 30 juin 192, est l’aînée d’une famille de quatre enfants. Elle passe son enfance à Cheptainville.

Elle a quinze ans à la déclaration de guerre. Pendant l’Occupation, elle habite à Arpajon au 26 de la rue du 22-Août, anciennement Cité Jardins.

Elle travaille dans les cuisines du camp de Mondésir (près d’Etampes), transformé en base de la Luftwaffe (Armée de l’air allemande).

1942 la voit engagée dans les FTPF (Francs-tireurs et partisans français), mouvement armé regroupant des résistants communistes.

Elle assure le rôle d’agent de liaison et obtient le grade de sergent.

Dans la Résistance, elle adopte le nom de « Paulette ». Elle a pour mission de faire sauter les avions au sol. Elle entrepose des armes et des explosifs dans le pavillon de ses parents en utilisant une cache située sous un plancher.

Elle est arrêtée le 27 août 1942 par les Brigades spéciales de la police française, à Neuilly-Plaisance, avec Pierre Benoît, un des chefs du groupe FTP.

Sa mère est arrêtée également, chez elle, le 31 août 1942, mais les armes et explosifs ont disparu.

Toutes deux sont interrogées à Paris par les Renseignements généraux de la Préfecture de police. Elle est successivement internée à la Santé, puis à Fresnes, une prison que les occupants allemands ont transformée en camp de détenus politiques. Elle connaît ensuite Romainville (21 octobre 1942), puis le camp de prisonniers politiques de Compiègne (23 janvier 1943). Elle fera partie du convoi des 31000 avec Charlotte Delbo.

Déportée à Auschwitz, elle y reçoit le matricule 31753.

Pendant son transport, elle côtoie des personnalités telles Danielle Casanova et Charlotte Delbo.

Atteinte de dysenterie, elle meurt du typhus le 23 juillet 1943.

Sa mère est libérée de Romainville le18 juillet et n’apprendra la mort de sa fille qu’au retour des rescapés.

Marcelle Gourmelon reçoit à titre posthume la médaille militaire (décret du 8 septembres 1961), la Croix de guerre avec palme et la Médaille de la Résistance.

Sa mère fut aussi reconnue pour sa participation dans la Résistance

Cette seconde édition apporte des éléments nouveaux, concernant le maquis du Calvaire en forêt de Fontainebleau, auquel appartenait Marcelle Gourmelon.

Elle apporte aussi quelques précisions concernant son arrestation.

Un hommage de la commune de Saint-Germain-lès-Arpajon, qui a attribué le nom de Marcelle Gourmelon à une nouvelle voie, se trouve en fin de texte.

 

 

 

 

 

44 pages couleurs

Prix de vente : 10 €

Edition 01 janvier 2016